Le rebot
Le
rebot, énormément pratiqué au Pays Basque, se joue en treize jeux.
L'instrument utilisé pour ce jeu est le chistera.
Autrefois, la zone d' "arraia" (faute) s'étendait sur la totalité du
terrain. Aujourd'hui, elle est réduite à une trentaine de mètres séparant
la ligne où se trouve le butoir "pasamarra" et la ligne du "barne"
(à 5 m du mur). Le rebot se joue seulement en place libre.
Au rebot, on bute à mains nues depuis le "pasamarra" et, au but, la pelote va ricocher contre le mur en frappant d'abord le mur ("paret") ou d'abord le sol puis le mur ("errabote"). Quand la pelote frappe l'intersection du mur et du sol, elle est "pik", s'écrase, roule et ne peut être relevée. Le joueur qui reçoit n'a pas besoin de laisser ricocher la pelote contre le mur : il peut la prendre de volée. Toute pelote refilée qui sort directement des limites latérales est faute. Le but, pour lequel le ricochet de la pelote au mur est obligatoire avantage les bons buteurs et donne aux "refileurs" l'occasion de faire preuve de toute leur souplesse. Si la pelote franchit la ligne du butoir de volée ou après avoir roulé c'est le point. Toutes les autres pelotes occasionnent des chasses ("arraia") qui font que les équipes changent de camp à 40 ou immédiatement quand il y a 2 "arraia" car on compte par jeux (comme au tennis), avec la simple différence que lorsqu'il y a égalité à 40 on revient à 30 afin que l'écart de deux points subsiste pour gagner le jeu. L' "arraia" est une pénalisation : toute faute commise à l'intérieur de la zone en question, toute pelote franchissant les limites latérales après avoir fait un bond dans l'aire de jeu et n'étant pas reprise, donne lieu à un "arraia". Le camp du but regagne le camp du refileur moins vaste, donc plus facile à défendre, à 40 ou bien immédiatement quand il y a 2 "arraia" à l'intérieur d'un même jeu. Chaque camp a successivement le bénéfice de l'attaque.